Pendant longtemps, on a présenté la migraine comme un phénomène “mystérieux”, difficile à comprendre.Pourtant, depuis plus de dix ans, deux mécanismes biologiques sont très clairement documentés dans la littérature scientifique.

Et si la migraine n’était pas une simple “maladie”, mais le reflet d’un déséquilibre bien plus profond — intime, sociétal, systémique ? Mon intuition, nourrie par les témoignages que j’écoute chaque semaine, est claire : la migraine est une maladie du monde moderne.

De nombreuses personnes atteintes de migraines ressentent également des troubles digestifs : ballonnements, nausées, alternance de diarrhée et de constipation… Et si ces symptômes n’étaient pas de simples coïncidences ? L’axe cerveau‑intestin, ce dialogue complexe entre votre système nerveux et digestif, est aujourd’hui reconnu comme un acteur majeur dans la migraine.

Ce qu’on appelle "terrain migraineux", c’est souvent un système nerveux autonome déséquilibré. Le nerf vague, responsable du retour au calme physiologique, est souvent sous-actif.

Les migraines, touchant des millions de personnes dans le monde, figurent parmi les troubles neurologiques les plus courants. Elles peuvent être déclenchées par une multitude de facteurs, y compris des éléments environnementaux. De nouvelles recherches mettent en évidence le rôle des polluants domestiques dans l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des crises. Ces polluants, souvent présents dans les produits ménagers et les matériaux de construction, libère